Catacombes de Paris

Publié le 24 Avril 2016

eine geführte Tour in die Katakomben von Paris im 14. Arrondissement stand bei mir heute auf dem Programm. Endlich - wollt ich nämlich schon lange mit eigenen Augen sehen. Eigentlich ist die Beinstätte, denn es wurden einst die Gebeine in hierher gebracht, aber es fanden keine Beerdigungen statt.

Die hygienischen Verhältnisse in Paris des 18. Jahrhunderts waren nach wie vor höchst mittelalterich. Geregelte Abwasserentsorgung gab es nicht (Heute gibt es 2000 km langes Kanalisationssystem in Paris). Die Bestattung der Toten, im cimetière des saints-innocents im Gebiet von Les Halles, über Jahrhunderte praktiziert, führte mit der zunehmenden Bautätigkeit in diesem Gebiet zur Infiltration des Leichenwassers in Gebäude. Die Toten in Gruben in der Stadt zu deponieren muss schon alleine vom Geruch her eher wenig angenehm gewesen sein. Von der Verbreitung von Krankheiten und der Seuchegefahr ganz zu schweigen.

Aber Paris, und Umgebung, inzwischen Teil des heutigen Stadtgebietes, waren reichlich unterhölt. etwa 300 km unterirdischer Steinbrüche finden sich in Paris, die Hälfte davon ist bekannt, die andere Hälfte nicht. Während der Besichtigung erkundet man einen Bruchteil des unerirdischen Wegnetzes, nämlich etwa 2km.

So beschloss man 1780 les Innocents zu schließen, und wählte die Kavernen im Quartier Montsouris aus, um dort die Gebeinstätte für die Stadt Paris einzurichten. 1785 wurden die ersten Gebeine von Les Innocents in die Catacombes gebracht. bis 1814 wurden systematisch von sämtlichen Pariser Friedhöfen die Gebeine hierher transportiert. Mehr als 6 Millionen PariserInnen, oder vielmehr ihre Gebeine, fanden hier ihre letzte Ruhestätte. Darunter durchaus noch heute bekannter - Robespierre, Danton, Racine, Blaise Pascal, etc.

Es wurden übrigens auch an anderer Stelle Gebeinstätten in den unterirdischen Kavernen von Paris eingerichtet, wo genau ist aber tlw. nicht einmal bekannt.

1933 sollen die letzten Gebeine in die Katakomben gebracht worden sein.

Schon im 19. Jahrhundert wurde der Zutritt zu den Katakomben zunächst ganz untersagt, und dann 1 mal, später 4 mal im Jahr zugelassen. Ein nächtlichtes illegales Konzert 1897 ist ein markantes Ereignis in der Geschichte der Catacombes. Auf dem Programm standen unter anderem der Trauermarsch von Chopin und der von Saint-Saens, Eroica von Beethoven etc.

Die Katakomben gehören heute zum Musée Carnavalet - dem Museum der Geschichte von Paris. Abgesehen von Schließungen für Renovierungsarbeiten - können die Catacombes besichtigt werden und ziehen jährlich rund 300000 Besucher an. Maximal 200 Personen dürfen sich gleichzeitig in den Katakomben aufhalten. Und beim Ausgang gibt es Taschenkontrollen, damit nicht jemand einen Schädel oder sonst einen Knochen mitgehen lässt.

FOTOS aus der Pariser Totenwelt

Im 19. Jahrhundert wurden aufgrund des zunehmenden Platzmangels die 3 großen Friedhöfe - damals außerhalb der Stadt befindlich - angelegt: Père Lachaise, Montparnasse und Montmartre.

Abgesehen von dem Erlebnis, rund 20 m unterhalb der Erdoberfläche zwischen Millionen von Knochen herumzugehen, sind die Inschriften, Gediche und zahlreiche Zitate vor allem aus der griechischen Mythologie bemerkenswert. Und man wird der Vergänglichkeit alles Lebendigen und damit auch seiner selbst recht deutlich gewahr.

Nur um ein Beispiel zu nennen, es gibt etwa ein Auszug des Gedichts von Charles-Louis de MALFILATRE

Le soleil fixe au milieu des planètes

L'homme a dit : "Les cieux m'environnent,
Les cieux ne roulent que pour moi ;
De ces astres qui me couronnent
La nature me fit le roi :
Pour moi seul le soleil se lève,
Pour moi seul le soleil achève
Son cercle éclatant dans les airs ;
Et je vois, souverain tranquille,
Sur son poids la terre immobile
Au centre de cet univers."

Fier mortel, bannis ces fantômes,
Sur toi-même jette un coup d'oeil.
Que sommes-nous, faibles atomes,
Pour porter si loin notre orgueil ?
Insensés ! nous parlons en maîtres,
Nous qui dans l'océan des êtres
Nageons tristement confondus,
Nous dont l'existence légère,
Pareille à l'ombre passagère,
Commence, paraît, et n'est plus !

Mais quelles routes immortelles
Uranie entrouvre à mes yeux !
Déesse, est-ce toi qui m'appelles
Aux voûtes brillantes des cieux ?
Je te suis. Mon âme agrandie,
S'élançant d'une aile hardie,
De la terre a quitté les bords :
De ton flambeau la clarté pure
Me guide au temple où la nature
Cache ses augustes trésors.

Grand Dieu ! quel sublime spectacle
Confond mes sens, glace ma voix !
Où suis-je ? Quel nouveau miracle
De l'Olympe a changé les lois ?
Au loin, dans l'étendue immense,
Je contemple seul en silence,
La marche du grand univers ;
Et dans l'enceinte qu'elle embrasse,
Mon oeil surpris voit sur la trace
Retourner les orbes divers.

Portés du couchant à l'aurore
Par un mouvement éternel,
Sur leur axe ils tournent encore
Dans les vastes plaines du ciel.
Quelle intelligence secrète
Règle en son cours chaque planète
Par d'imperceptibles ressorts ?
Le soleil est-il le génie
Qui fait avec tant d'harmonie
Circuler les célestes corps ?

Au milieu d'un vaste fluide
Que la main du Dieu créateur
Versa dans l'abîme du vide,
Cet astre unique est leur moteur.
Sur lui-même agité sans cesse,
Il emporte, il balance, il presse
L'éther et les orbes errants ;
Sans cesse une force contraire
De cette ondoyante matière
Vers lui repousse les torrents.

Ainsi se forment les orbites
Que tracent ces globes connus :
Ainsi dans des bornes prescrites
Volent et Mercure et Vénus.
La terre suit : Mars, moins rapide,
D'un air sombre, s'avance et guide
Les pas tardifs de Jupiter ;
Et son père, le vieux Saturne,
Roule à peine son char nocturne
Sur les bords glacés de l'éther.

Oui, notre sphère, épaisse masse,
Demande au soleil ses présents,
A travers sa dure surface
Il darde ses feux bienfaisants.
Le jour voit les heures légères
Présenter les deux hémisphères
Tour à tour à ses doux rayons ;
Et sur les signes inclinée,
La terre, promenant l'année,
Produit des fleurs et des moissons.

Je te salue, âme du monde,
Sacré soleil, astre du feu,
De tous les biens source féconde,
Soleil, image de mon Dieu !
Aux globes qui, dans leur carrière,
Rendent hommage à ta lumière,
Annonce Dieu par ta splendeur :
Règne à jamais sur ses ouvrages,
Triomphe, entretiens tous les âges
De son éternelle grandeur.

ALLUSION

Du ciel, auguste souveraine,
C'est toi que je peins sous ces traits ;
Le tourbillon qui nous entraîne,
Vierge, ne t'ébranla jamais.
Enveloppés des vapeurs sombres,
Toujours errants parmi les ombres,
Du jour nous cherchons la clarté.
Ton front seul, aurore nouvelle,
Ton front sans nuage étincelle
Des feux de la divinité.

Rédigé par Jutta

Publié dans #parisplages

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